Le Kintsugi ou l’art de la résilience
kintsugi, kesako ?
Apparu dans l’archipel au XVIe siècle, le Kintsugi est l’art de réparer les céramiques, porcelaines et faïences en les embellissant. « Kin » signifiant « or » et « tsugi », « jointure » en japonais. Ici, pas question de jeter une poterie cassée et encore moins de dissimuler les fêlures de sa vieille vaisselle.
Symbole de renouveau, le Kintsugi est issu du Wabi-Sabi, un concept qui voit la beauté dans la simplicité et l’imperfection. Ce concept s’applique d’ailleurs à plusieurs arts japonais. Plus qu’une pratique artisanale, la pensée Kintsugi est une véritable métaphore de la résilience, que l’on peut appliquer à soi.
Cette philosophie nous apprend à nous détacher du superficiel, des apparences, et à accepter le changement comme faisant partie de nous.
« Soigné, puis honoré, l’objet cassé assume son passé et devient paradoxalement plus résistant, plus beau et plus précieux qu’avant le choc », écrit Céline Santini dans Kintsugi, l’art de la résilience (éd. First).
Transformez vos lignes de failles en lignes de forces!